mercredi 4 novembre 2009

JE FERME LE BLOG

je passe à autre chose...
trop de mauvais souvenir ici.
j'déménage.


adieu.

vendredi 23 octobre 2009

Je dois cesser les relâchements. Je suis incapable d'avoir des notes convenables. Je ne suis pas fait pour l'école (et quoi d'autre?!). La fête et les gens me font peur. J'écris un peu plus à chaque jours. Je ne veux plus voyager, je veux voyager. Si ce n'était que de moi... [...] Il faudrait que je consulte un psychologue: toute est trop toute. Particulièrement [...] un détail [...] trop intense [...] devient vulgaire.

Tout n'est que recommencement.

Un jour à la fois.

fuck ouais

vendredi 18 septembre 2009

Je commence une autre patente aujourd'hui, un nouveau mood... on verra bien... j'ai vaincu le négativisme talleur... J'ai changer la spirale de bord... bon une journée à la fois... ya des situations qui me fâche... je sens que des gens me conseillent/suggèrent des actions, pas nécessairement dans mon intérêt premier... mais bon je suis peut-être parano...c'est juste que... je le feel pas vois-tu? Une journée à la fois..

J'ai vraiment plus de force qu'avant... dans une situation similaire, il y a pas si longtemps, j'aurais gna-gna capoté longtemps ... là ça été que quelques heures, pis encore là.. les raisons de tous ça, me sont encore flou...

Bon là quoi faire?? continuer à travailler la confiance en soi... ne pas tomber dans des pièges émotifs... que je me tends et laisse tendre (non intentionnellement, mais j'allume après coup seulement) ... Je mise vraiment sur la psychanalyse cette session-ci pour comprendre plus de trucs..Il était question au dernier cours de la prise de parole de l'analysant, qui était comparé sur certains point à la personne qui écrit... Dans le sens qu'on doit assumer le discours à l'analyste (psychanalyste) au même niveau que l'auteur qui place des mots sur le papier... tout ça pour dire que le niveau de franchise, et de vérité envers soi-même doit être constament recherché dans ces auto-analyses.. question de faire les bonnes liaisons...

Je vais me concentrer vraiment sur UNE journée à la fois... éloigner/combattre/affronter les éléments négatifs de quelconque nature...

mardi 15 septembre 2009

Tsé se mettre en représentation... les blogs, je suis un peu épuisé...faudrait que je me trouve autre chose... pourquoi j'ai pu envie de bloguer?... parce que je suis un peu tanné d'exhiber mes émotions... ah?jepourraisfaireautrechose?... oui pas fou...écriredestrucsquiparlentdesgrandeschose?... Bah ouais... Ou non tsé... juste la vie... anyways... Bon watch out, je reviens sur la toile pour quelques temps... je vais discuter de chose, mes réflexions-machins là... mais pas de dérapes émotives... fini ces enfantillages là... jpasse aux choses sérieuses...
(ouf boiteux comme début! )
Fuck les blogs...

jeudi 28 mai 2009

objectif: agir plus. moins subir les situations. fixer mes objectifs.

jeudi 21 mai 2009

blog

Simon Bossé-Pelletier
Texte 3
Remis le 21 mai 2009
http://www.youtube.com/watch?v=OXSkfTedVb0&feature=related
Blog
Je relisais les entrées de vieux blogs. Fuck non! Pas trop souvent! C’est comme se gratter le souvenir dans le fond du crâne avec un crochet à dentiste. Ça irrite, ça saigne, mais on continue pour aller au bout de la chose. On se construit une synthèse, puis on arrive à un bilan, avec des conclusions, des leçons, des tapes dans le dos : c’est épuisant.
Se sont comme des photos : avec de belles ou de laides poses; sur le vif ou figés, mais à la différence près que l’on sait la suite, le dénouement, les victoires, les défaites. Puis bon, viennent les questions gnangnan au conditionnel : «Que se serait-il passé si…?». Puis là le fuck torrent me reprend, je me dis que j’écris mieux sur un blog parce que j’aime le spectacle, que j’aime mettre en scène des choses, pour ensuite mettre du flafla pour rendre le tout intéressant. Je vous ai dit que je m’ennuyais facilement? J’aime bien aussi les blogs, parce qu’il n’est pas nécessaire d’être compris. Comme dans une conversation (ça me rappelle l’entrevue de Kerouac à radio-can): on dit, on dit, on raconte plein de choses sans nécessairement s’arrêter, et l’Autre ne comprend pas tout, n’a pas les mêmes référents, et transporte les non-dits dans son imaginaire à lui, et c’est là que le texte commence à raconter à lui seul des trucs. Mais il y a des gens qui prennent les blogs pour la vraie vie, et cela commence à devenir dangereux, certains n’en reviennent pas. La ligne est mince.
Cela fait maintenant 4 ans que je blogue à presque tous les jours. En fait, je peux écrire jusqu’à 5 entrées par jour. Je peux parler de tout : d’un machin youtube, du dernier livre que j’ai lu, d’une conversation avec des gens, de la vie (ce qui est intéressant, c’est que lorsqu’on a terriblement peur d’être kitsch et que l’on aime le spectacle, on s’oblige à avoir du style pour donner une façade cool à des émotions 100 milliards de fois vécues).
Je suis même tombé en amour avec elle, avant même de lui avoir parlé. Elle n’écrivait pas avec une plume, elle écrivait au canif rouillé, et ça ne saignait jamais, car c’était fait lentement. Je l’ai lue religieusement (elle n’écrivait jamais assez cependant) durant six mois avant d’écrire mon premier commentaire. Elle m’a répondu, puis elle a lu mes trucs. Elle disait que j’écrivais bien, parfois. Elle complétait mes entrées, je complétais les siennes. On écrivait 20 pages par nuit, on clavardait à s’en faire péter le crâne.
Puis, nous nous sommes rencontrés.
Puis je suis devenu son ami. Ça m’a tué 127 fois. Je n’étais pas obsédé par elle, c’est juste qu’il y avait… cette connexion cosmique gnangnan — pourtant je déteste les machins ésotériques. Elle me comprenait tant. Je ne sortais plus. Je passais mes journées à lire les entrées, sur son blog, qui se faisaient de plus en plus distantes; elle avait un copain, je l’ai su avant qu’elle ne me le dise. C’était à la longueur de ses phrases, son champ lexical s’était un peu déplacé, il y avait toujours un homme dans ses textes. Je croyais que c’était moi au début (haha!). J’ai écrit mes 127 morts, les plus kitsch en passant par les meilleures (oh nenon! pas de morts physiques), je mettais en scène tout ça. Je menaçais d’arrêter d’écrire à tout jamais.
Silence.
Puis le temps a passé. Je ne l’ai plus revue/relue. Le dernier billet sur son blog n’était qu’une phrase : «Je ne suis plus la, et toi non plus…». J’ai dû passer un mois sur cette phrase. Était-ce une faute de frappe pour le «la» sans accent? La virgule également m’obsédait, en plein centre, comme s’il y avait un mur ou un écran entre le «Je» et le «toi». Et les trois points de suspension semblaient suggérer une mélancolie, une certaine tristesse. Parlait-elle de son gars? Impossible. Elle pense à moi. J’existe donc encore? Il fallait aller jusqu’au bout.
Je n’étais pas sorti depuis des mois. Je ne répondais qu’à mes courriels, disant à ma famille que tout allait bien, et que j’avais hâte de retourner les voir l’été prochain (ils étaient rassurés). J’avais plein de correspondants, mais aucun ami. J’avais pris ce terme en grippe, depuis vous savez quand. J’ai commencé à trouver bizarre ne plus recevoir de nouvelles de personne (tout s’est fait progressivement). Cela m’importait peu, au moins je continuais à avoir entre 1000 et 3000 visiteurs chaque jour sur mon blog. Plus j’écrivais, plus il y avait de gens, et plus il y avait de gens… (Vous comprenez). Je mettais les gens en garde contre l’autofiction, je trouvais ça con.
Puis, elle m’a écrit un commentaire avec son canif rouillé sur mon dernier texte (encore de la mastication d’émotions),: «Tu n’es qu’un blog, je ne suis qu’une idée».
Étrangement, à cet instant, j’eus le réflexe de regarder mon reflet dans l’écran de l’ordinateur sur une page noire. J’ai cherché durant dix bonnes minutes, pour ne trouver que le reflet du miroir derrière (moi?) qui reflétait l’écran. J’étais sur la page de mon blog.

lundi 11 mai 2009

il est trois heure.

Fuck, fatigué tu dis? Tellement crevé que je dors pu. Fait deux jours que je craque; j'ai une ouverture béante dans le crâne qui part du haut du front et qui court en serpentin autour de ma tête. Faillit imploser devant m'man pour sa fête.

Il faut donc faire des listes de choses à faire, ça rassure. Acheter du café de meilleur qualité, ça calme le sommeil. Il faut essayer d'oublier les vieux fantômes qui coulent du plafond de par les nombreuses fentes. Impossible à ignorer.

Fake je lis des affaires; j'apprends mon menu, question de pas me faire ramasser encore. Une entrée saignante/bleue de fin de session arrosée de particules de doutes de côtes fêlés à la fin de soirée. Un repas principal de remise en questions constantes avec on the side, 127 ans d'âge mental de criss de gna-gna. Avec un déssert, tout seul rien dedans.

Le pl.. difficile, c'e.. savoir com.. les choses ..ont se pass..; heille sérieux là, les ..ashs de dé.. ..vus ..endent ding...

Tout se passe normalement, comme prévu...

lundi 4 mai 2009

J'ai un mauvais pressentiment.

Comme lorsque l'on marche dans la mauvaise direction, on le sait au fond qu'on se trompe, mais on s'entête à attendre un signe «rationnel»/précis. C'est un peu la situation.

Je crois que mes priorités changent sans trop que je le sache ces temps ci. Pis je dois avouer que ça me fait un peu peur... ouin, ya une couple de trucs qui me foutent la trouille.

Tout change.

Mais au fin fond, je le sais comment ça va finir tous ça...

jeudi 23 avril 2009

lettre aux profs

Bonjour M. le professeur,

Bien sincèrement, je suis en colère. Vous pardonnerez que je jette mon dévolue sur vous, mais vous avez été, durant la grève, le plus passionné et communicatif professeur, donc je vous renvois la balle avec mes impressions; vous comprendrez que mes réflexions seront plus dirigés vers le SPUQ que vous personnellement.

Je me demande où est passé cette «grève politique», cette «UQAM unie», cette «grève historique»... Je dois avouer que j'y aie candidement cru à tout ça, je veux dire, à cette mini révolution tranquille que les plus modérés et prudents parlementaires commençaient à faire allusion. Vous rappelez-vous de M.Khadir? Il affirmait: «Historiquement, les professeurs, et les étudiants ont été les acteurs principaux de réformes sociales importantes...» et que (notre? Votre? ) lutte était importante? Je pourrais remémorer tous ces appels de votre syndicat pour «reconstruire selon nos valeurs» cette université populaire qui m'est si chère.

Allez-vous nous regarder fièrement dans les yeux au retour ? Nous avez-vous menti lorsque vous affirmiez que vous faisiez cette grève pour nous?

Vous avez votre augmentation salariale, la parité (sincèrement, bravo vous la méritez).
150 profs sur 5 ans? (ici, vous rampez, vous nous lâchez, dois-je dire bien poliment).
La loi sur la gouvernance? (ici, vous laissez tomber l'UQAM et tout le peu d'idéologie qu'il y avait derrière cette grève).

Et c’est là que le bas blesse le plus : vous avez demandé à 40 000 étudiant(e)s, et aux travailleur(e)s de vous appuyer. Nous avons acceptés, en joignant nos revendications à vos demandes SPUQiennes, question d’unifier la lutte, et j’ai le sentiment que c’est par pure politesse que vous avez hoché la tête devant nos demandes, avec un sourire paternel/maternel, en nous disant «oui oui, solidarité, basta le néolibéralisme» et toutes les trompettes (ces satanés trompettes!). Vos représentants venaient nous dire en AG : «Nenon, ce n’est pas corporatiste du tout comme demandes, on l’a fait pour vouze» (je me sens trahie présentement M. le professeur, votre syndicalisme de concertation là…il peut bien retourner boire des scotchs avec la direction, et Courchesne). Pourquoi ne pas «bonifier les frais afférents», redégeler (bouillir?) les frais de scolarités, et autoriser McDodo, Amp (ah non c’est déjà fait!), et Wal Mart de venir s’installer pour payer notre université accessible et populaire??
Non mais sans blague?! Où étiez-vous l’an passé pendant que nous nous battions pour les valeurs Uqamiennes? Nenon le code du travail ne vous retenait en rien! Votre convention était déjà échue! Vous avez gentiment patienté, pendant que les gens s’essoufflaient à combattre l’injonction, les gardas, la direction, la police dans les murs de l’université, le cynisme (on le comprendra!), et les belles conséquences de la gestion néolibérale d’un lieu de savoir. Où étiez-vous lorsqu’il était temps d’appuyer et de demander l’amnistie des 45 personnes arrêté(e)s injustement pour une occupation pacifique? Êtes-vous conscient qu’on recule considérablement du côté des moyens de pressions utilisés? À quand l’interdiction de la grève?
Vous avez laissé tomber les étudiants deux fois. Je n’aimerais pas être négociateur pour le SEUQAM ou le SÉTUE qui n’ont pas terminé leurs négociations, on peut prévoir sans trop de pessimisme que leurs négociations vont stagner après la signature de votre convention.

Merci au SPUQ pour cette belle démonstration de solidarité «one way».
Comme je l’ai mentionné plus, haut je m’adresse plus à votre syndicat qu’à vous personnellement, mais vous comprendrez ma rancœur de militant…
Cordialement,

Simon Bossé-Pelletier, étudiant en littérature

lundi 30 mars 2009

Citations

Bon bon bon, quelques citations... "Nous reviendrons, nous aurons à dos le passé, et à force d'avoir pris en haine toutes les servitudes, nous serons devenus des bêtes féroces de l'espoir" - Gaston Miron Qu'est-ce que le bonheur sinon l'accord vrai entre un homme et l'existence qu'il mène ?
Camus
Que
préfères-tu, celui qui veut te priver de pain au nom de la liberté ou celui qui veut t'enlever ta liberté pour assurer ton pain ?
Camus
L'
homme est ainsi, il a deux faces ; il ne peut aimer sans s'aimer.
Camus

http://www.evene.fr/citations/auteur.php?ida=49&p=10

mercredi 11 mars 2009

samedi 7 mars 2009

Du rien.

Fred a été le premier à perdre son emploi, ensuite Josiane après l’incendie; j’étais le dernier à avoir été viré. Carl tenait bon dans un fast-food qui sentait le fast food : c'est-à-dire le cadavre de toute : animal et humain. Nous trouvions bien drôle, au début, voir des courtiers complètement paniqués à la télé devant un tableau de chiffres. Bien fait! Fuck les cons! Mais quand tout a triplé : le prix des aliments de base, le coût de la vie, le chômage, la misère, la violence, pis toute les mardes qui s’y rattachent, on a arrêté de rire, même si somme toute, on s’en tirait bien.

Le plus difficile, c’est de tuer le temps, et j’étais celui qui s’en tirait le mieux : il était toujours mort. Je me bourrais le crâne de Chomsky, Bukowski, Bakounine, Miller, Kundera, Burroughs, Cadiot, Tarkos, je relisais mes classiques, mes notes de cours, celles de Josiane, j’apprenais un peu la chimie, à brancher un détonateur, ce genre de trucs. J’en bouffais le plus possible, je veux dire des livres, pendant que j’avais du temps.

Et j’écrivais.

J’ai toujours su qu’écrire était un compte à rebours. Et ça m’a toujours angoissé, l’idée de ne pas avoir tout dit ce que j’aurais voulu.

Je n’ais jamais vraiment bien manié la rime; j’ai absolument aucune subtilité; ma structure s’émiette facilement; je termine difficilement un bouquin; mes référents n’ont pas de diplôme et ne sont pas grecs; ils sont plutôt alcooliques, malades mentaux, obsédés par le sexe, frénétiques ou comateux, ils prennent plein de drogues mélangés, et sont en plus d’une vulgarité et d’une violence franchement dégueulasse. Mais bon, mais bon, il n’y avait pas qu’eux.

J’avais la gluante ambition d’être écrivain. Je prenais même des cours d’écrivationneries; j’avais droit à la méthode expérimentale : j’écrivais jusqu’à épuisement, puis j’étais attaché à une chaise, dos au public, puis on me commentait, je n’avais aucun droit de réplique. Parfois, des gens pleuraient, et moi je devenais angoissé.

***
J’avais marché toute la journée pour ralentir le fuck torrent dans ma tête. Il m’était venu un crescendo d’angoisses puis bof voilà, les antidépresseurs coûtaient cher; alors je marchais. J’avais descendu tout St-Laurent, puis Ste-Catherine jusqu’à McGill, et j’étais revenu vers chez moi, vraiment mieux. Je me suis arrêté à la job à Carl au retour pour lui demander du café. Il n’y avait personne à l’exception d’un vieux-mort-pas-complètement sur une table, il tuait du temps lui aussi, il semblait s’y connaître.

-C’était le rush à soir?
-Pas un chat, répondit-il.
Silence.
-Je pense que je vais partir bientôt.
-Tu dis toujours ça.
-Oui, mais là c’est sérieux.
Silence.
-Et tu vas aller où?
-…
-Bon tu vois.
-Non, mais je connais des gens dans l’ouest, les cerises commencent dans un mois, sinon ya de la job à fort Mc Murray y parait, sinon je monterai au Yukon ou en Alaska, peu importe.
-Tu dis toujours ça dude.
-ok sinon je fais quoi? Attendre la loi anti-chômage, pis me faire enrôler?

Le vieux s’était retourné quand j’avais parlé de l’ouest et du nord. Finalement, il n’avait pas l’air si vieux, juste un peu saoul. Il a commencé par nous parler du passé, du bon vieux temps, puis d’un petit village dans le nord de la Colombie Britannique, pas très loin de la Alaska Highway.

Carl avait terminé son chiffre. On salua l’homme, Billy son prénom (haha). On retourna à l’appart pour s’ouvrir une bière et fumer des cigarettes. Il me racontait plein de trucs, j’entendais à moitié et je lui faisais répéter souvent, mais il était habitué. J’ai travaillé tellement longtemps dans les clubs que mon oreille gauche n’entendait plus qu’à 60% et la droite à 40%; au moins j’avais appris à lire sur les lèvres, de toute façon, on ne parle pas dans un club.



C’était la veille des bombes.

samedi 14 février 2009

Je chiale ben souvent là, mais ça me fait du bien travailler dans un bar. Ça me fait sortir de chez nous, je profite de l'ambiance d'un bar en y étant payé...ça enlève le stresse des études gnagna pis de la vie avec ses mardes. Hier, l'énergie de la place était bien chouette. En fait, juste avant, j'étais crissement marabou, le monde me tapait sur les nerfs, moi le premier, pis paf, I'm a new man. J'aime bien mourir et renaître comme ça.

mercredi 11 février 2009

Je connais pas trop, mais c'est comme un peu un sevrage, ou un bidule similaire aux dépendances... les trois premiers jours, c'est atroce. Ensuite ça décroit avec des rechutes plus ou moins intenses.. puis un jour on oublie presque. Mais ça disparait jamais..
mais bon..

dimanche 8 février 2009

Fake c'est ça qui est ça

J'ai vraiment la tête sale (non, pour les cheveux ça va!). Mais tsé je veux devenir écrivain, alors j'imagine que ça aide. Il faut bien un peu de bois pourris dans la charpente.
Avoir des bébittes, tsé des idéaux, des démangeaisons compulsives, des valeurs, une manie particulière qui t'ancre à ton caractère, il faut bien être fuck monomaniaque pour se monter des histoires de même, c'est bien tout ça.

Je tousse d'une étrange manière ces temps ci, ça vient juste de commencer: une toux sec, en fait je tousse qu'une fois, et alors là, j'ai en-vie de cracher [que] l (que chose[s].

Mon cours de création littéraire m'emmerde particulièrement ces temps-ci. Heille FUCK OFF LA MYTHOLOGIE GREC OK? Tsé à 16 ans j'ai voulu étudier la littérature parce qu'il y avait des cours de création pis toute, crissement déçu. En fait, non. J'ai vraiment appris à lire, j'en suis heureux, même si c'est pas fini. Mais je suis crissement blasé.

Mais plus sale comme dans: avoir, une désagréable impression. C'est pas nécessairement plus gris, ou something like that. C'est juste que les choses ont moins de significations. Comme dans avoir envie de crisser le camps dans l'ouest... écoeurement total. Mais bon le voyage c'est pas seulement la fuite nenon! .. tk l'expression crisser le camps dans l'ouest, ici, voulait plus dire: jvais-au-chalet-tout-seul-en-fin-de-semaine-je-vx-rien-savoir.

Bon je retourne poursuivre mes lectures.. on verra demain.

mercredi 4 février 2009

« ...ça me rappel, la dernière fois qu'une dispute via un blog a eu lieu de mémoire, un type a été arrêté, et interné... c'est vraiment con, la littérature a le dos large; les flics et les profs de l'uqam voient tout».

---

too much work ces temps ci. ça devient joyeusement CON. 30 000 heures au bar, 30 000 heures dans mes bouquins.. la vie pis toute.. c'pas facile!

hé en passant, je serais bien curieux de connaître anonyme! celui qui ''allitère'' simon, création, c'mon, et con. Toujours un plaisir de voir que de nouvelles personnes viennent lire mes affaires :) !

dimanche 25 janvier 2009

petit texte

bon voici, un petit bidule que j'aie écrit pour mon atelier de prose :


Nous étions assommés par la nouvelle. Les trois pairs d’yeux dans l’appartement fixaient l’écran. Durant deux bonnes heures, nous avions vécu scoops après scoops, surfant sur une dizaine de chaines d’ici, là-bas, et plus loin. Les déclarations de guerres suivaient de près les annonces d’«atteintes d’objectifs importants», et aucun mot n’avait été dit, que plusieurs monosyllabes.
La fenêtre était ouverte. Putain, ces sirènes! Elles passaient sans cesse sous notre fenêtre, et bordel! Il n’y avait que quatre bombes qui avaient explosés! Les gens paniquaient comme s’ils avaient été pris par surprise!
Nous ne comprenions rien de la situation: qui avait fait quoi? Quoi avait fait qui? Pourquoi se sacrifier? Pourquoi ses appels au calme? Qu’est-ce qui motivaient tant d'humains à aller se faire tuer? Combien de morts y avait-t-il et y aura-t-il? Pourquoi nos alliés sont nos ennemis? Pourquoi la gang d’osties de cravates étaient parti depuis longtemps? Ils savaient.
Pourquoi devoir serrer les dents, se pencher, et se faire enculer par la peur de mourir? N'y avait-il pas assez de robot qui traversaient les ponts ? Notre génération en avait-elle pas assez de mourir chaque fois qu'elle disait non!? Chaque fois qu'elle cherchait son identité en regardant devant plutôt que derrière. Son identité?! Une identité de carte soleil qui ne sert plus à rien! De chants traditionnels aux gloires de vieux barbues, de révoltes écrasés par l'arrière goût de sperme évangélique politicaillé, une identité de vendeur de fer à une cenne la tonne, une identité de rationalisation économique de ressources de coupes à blanc de criss de calice de tabarnak, une identité coupé entre les nostalgiques du fumeux de clopes et les apôtres du capital.
Fuck you mon identité!
Bon, je me calme. Je dois vous préciser cher lecteur et témoin de mon épopée, que j’ai un petit problème de perception, moi pis la réalité, c’est un brin tendu. J’ai la fâcheuse habitude d’être le personnage principal du film de ma vie pourrait-on dire. Non, je ne suis pas en amour avec ma grosse face. C’est simplement que je me mets en scène dans les moments les plus aléatoires de ma vie. Je me vois interagir avec les gens de mon entourage d’un point de vue extérieur; je trouve mes mimiques franchement trop théâtrales et ridicules, comme si tout cela était sérieux. Fuck c’est juste la vie. Non je ne suis pas schizo. Ou encore quand je marche : ça c’est le plus drôle, pas le genre de marche je-vais-à-l’épicerie-gnagna, plus du genre : la-vie-c’est-de-la-marde-j’calisse-mon-camps-avec-Godspeed-dans-les-oreilles. Donc, cela me prend en pleine marche, une voix off, qui est celle de votre humble narrateur, se met de la partie en narrant un état d’esprit que je connais déjà étant donné que… bon vous voyez le topo.
La musique, la voix, mon air mélancolique sur la rue, avec tous les décors de Montréal durant la nuit du genre: St-Laurent, les connards de chilleux à l’entrée des bars qui racontent probablement leurs dernière baise devant leur char monté, qu’ils vont surement finir par prendre complètement saoul à 3h32. Quand je ne me sens pas bien dans ma peau, je vais les voir, ça me rassure.
BREF RÉSUMONS : Godspeed, promeneur solitaire (moi héhé), décors complètement ridicule, la voix off qui raconte la situation… Vous ne trouvez pas que cela fait un bon début de film? Moi non plus, mais quand même, osti que ma vie est un film!
Je vous raconte tout cela car je me sentais exactement comme cela, à cet instant précis, imaginez : plan rapproché de Fred l’air consterné qui se tourne la tête vers Josiane, la caméra suit son regard dans un travelling latéral de gauche à droite. À son tour, se tourne vers moi, moment de tension.
«On doit partir». Ces mots m’étaient venus comme ça. Trois mots, comme la conclusion d’une réflexion vieille de 3 siècles. Trois mots qui tuent comme «Je t’aime». Je t’aime la vie, pis toute tes mardes. Je fixais l’écran sans trop voir les vidéos amateurs de civiles explosés d’oublies. Ma scène de film était terminée et j’étais revenu dans le présent.

«On doit partir». Comme ces gens vers l’Amérique 3 ou 4 siècles plus tôt. Le vieux monde était devenu insupportable.