lundi 25 février 2008

esquisse de chapitre (avec haleine de café, frénésie)

Nous étions assomés par la nouvelle. Les quatre pairs de yeux dans l'appartement fixaient l'écran. Les bombes pleuvaient. Durant deux bonnes heures, nous vivions scoops après scoops, surfant sur une dizaines de chaînes d'ici, là-bas, et plus loin. Les déclarations de guerres suivaient de près les annonces d'«atteintes d'objectifs importants». Puis ensuite, les publicités devenues rétrogrades avec leurs sourires, et créations de besoins. La fenêtre était ouverte. Putain, ces sirènes! Elles passaient sans cesse nous notre fênetre, et bordel! il n'y avait que quatre bombes qui avaient explosés! Les gens paniquaient, comme s'ils étaient pris par surprise.

Nous ne comprenions rien de la situation: qui avait fait quoi? quoi avait fait qui? pourquoi se sacrifier? pourquoi ses appels au calme? qu'est-ce qui motivait tant d'humains au carnage? combien de morts y avait-t-il et y aura-t-il? pourquoi nos alliés sont nos ennemis? pourquoi les gens à cravate étaient parti depuis longtemps? ils savaient. pourquoi devoir serrer les dents et se faire enculer par la peur de mourir? N'y avait-il pas assez de robot qui traversaient les ponts ? Notre génération en avait-elle pas assez de mourir chaque fois qu'elle disait non!? Chaque fois qu'elle cherchait son identité en regardant devant plutôt que derrière. Son identité?! Une identité de carte soleil qui ne sert plus à rien! De chant traditionnel aux gloires de vieux barbues, de révoltes écrasés par l'arrière goût de sperme évangilique politicaillé, une identité de vendeur de fer à une cenne la tonne, à défaut de comprendre, on croyait, une identité de rationalisation économique de ressources de coupes à blanc de criss de calice de tabarnak, une identité coupé entre les nostalgiques du fumeux de clopes et les apotres du capital. Fuck you mon identité!

[...]

Je fus le premier à briser le silence.

Je devais partir, avec ou sans eux.
J'ai envie d'aller faire ma maîtrise à Rimouski un jour...
Il m'est difficile d'écrire ces temps-ci, faire acte de langage. Je trouve difficile également, exposer mes désirs sur l'espace public. Mais le désir au fond, n'est que matérialisation mimétique, je veux dire, nos désires ne sont pas uniques. Nous désirons ce que l'autre possède.

Il y a le sujet, en quête de l'objet; le rival en quête du même objet; il n'y a pas de désir sans rivalité: «Je veux avoir ce que tu as, je veux être ce que je ne suis pas». Tout se joue finalement entre le sujet et son rival. bof ok ouais (sibole!). Mais je fais quoi alors moi? Devrais-je me faire suer ? Puer l'hésitation? Sachant, qu'au fond, mes désirs ne sont que convoitisent, donc partagé? nah pas partagé, mais plutôt connu, vécu. Devrais-je me gêner pour les partager sur ce blogue? Je me réponds sans cesse non. Mais pourquoi j'hésite toujours? Le jugement...humm.. arf. Je m'en fiche au fond. Je l'écrirai donc, ce texte...

jeudi 21 février 2008

YA DE L'ESPOIR JVOUS DIS!

Sans joke, le mouvement de grève semble avoir un second souffle, je vous l'avoue, j'ai espoir. Demain je vais à québec manifester. De plus en plus d'asso disent oui à la greve. j'espère que nous serons ''recaller'' à l'afea ou aemel..

ya de l'espoir jvous dit.. de tout façon, rien faire, c'est un peu la définition d'être mort non? .. bon j'exagère.. mais vous voyez..

en attendant voici une pétition:

http://jappuieluqam.org/

annonce générale

Vous savez, mon dernier blog s'appelait ''le parloir des sans-voix'', mais ce blog-ci... se veut participatif (comme la démocratie idéale, bon bon je m'égare..) mais je vous invite donc, particulièrement ce soir, mais également cette invitation se répétera de manière invisible à chaque autres trucs que je vais publier... Donc vous êtes constament invité à dire des trucs pertinents ou non, question de créer une interaction débile, qui enflammera cette espace publique et nous fixera pour l'éternité dans la toile!!!

(vous avez entendu cette musique militaire russe grandiose?)

mais bref je crois avoir débloqué tout les commentaires, donc meme si vous n'êtes pas sur blogger, vous pouvez dire des affaires.. si ça marche pas faites moi le savoir.



Pour vous encourager, je vous invite à me lancer des thématiques de tout genre...Je tenterai de relever le défi... joyeux non?

bon aller.. jvous aime
xx

sym

dimanche 17 février 2008

Dégoulinade verbale.

Une douce transition. Entre l'incompétence, et le mépris (?), suintant l'aboutissement, l'émancipation individuelle; le bonheur se répands goûte à goûte, entre le désir*et la vie**, sur une composante vivante de forme tubulaire, qui se subdivise en deux parties, de semblable grandeurs.
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Je devrais commencer mes travaux de mi-session. Vous avez commencé? Moi je n'ais pas trop l'esprit à cela tu vois..? Je feel pour rencontrer des gens, parler.. ça me manque, c'est con à dire comme ça, mais je ne fais que ''communiquer'' ces temps ci... ou presque. J'ai envie de faire la fête, et/ou d'avoir du plaisir, et/ou de repartir dans l'ouest. Une amie utilise l'expression ''constament exploser''²³, je trouve que cela s'applique bien ici.
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Je trouve le concept d'inventions de définitions vraiment bien, je crois que je vais l'utiliser...
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Et puis maintenant?
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* synonyme de ''impossible'' (quel est l'intérêt d'un désir lorsqu'il est accomplit, ou ''accomplissable''?)
**relatif à l'univers tactile. L'imagination étant considéré comme une ''métaexistence''
²³ Le sens que je donne à cette expression: rechercher des sommets émotionnelle de toute sorte de manières diverses. (qu'est-ce t'en penses?)

mercredi 13 février 2008

J'ai vu notre futur élite économique hier à ma job se défoncer, comme j'ai jamais vu. imaginez... 400 étudiants en droits caller en même temps un pichet chacun.. c'était le circle.

lundi 11 février 2008

''Osé osé'' diront-ils. ''pfff trop pas'' leur répondra-t-il.

Un propos sans faille. Une idée qui peine à s'exprimer. Un scénario continuel qui s'enrichit de nouvelle scène, et se départit de scène superflue.

Un jeune femme, prêt de lui, remarquant un embarras manifeste difficile à dissimuler... S'amusant à maintenir cette embarras, en le touchant, et l'effleurant pour divers prétextes. Il ne pouvait ignorer sa cuisse sur la sienne, et son avantbras qui était inexorablement porté à provoquer d'autres contacts. C'était devenue une obscession. Dominatrice, un peu, ayant un certain avantage circonstenciel. Se jouant de son trouble. Et lui, adore cela, perdre le contrôle, être provoqué. Des avants-bras se frolant.. c'est un peu rugueux, les poils.. puis son bras dépourvu de manches.. délicate douceur, il adorait son odeur.. une chaleure partagé s'installe entre les deux. une main sur sa hanche remonte son chandail pour se frayer un chemin sur un ventre encore froid. Il est figé. Il va finalement pour déposer sa main sur la cuisse appuyer de celle-ci sur la sienne de celui-ci de la sienne et le sien de celle-ci (hihi); (ce contact l'enivre au plus haut point depuis quelques minutes déjà. il ne veut que l'accentuer, c'est une obscession.)elle l'arrête de manière direct, autoritaire, mais sans reproche. Elle prend sa main pour la déposer elle-même à l'intérieur de sa cuisse. Il s'enhardit (quel verbe étrange, la phonétique grafigne il me semble.) .au contact du jean qui est troué par endroits, il remarque le curieux effet tactile de l'addition jean/peau sur une même surface. C'était doux et tiède, mais à la fois râpeux et usé. Il sentait qu'il l'a touchait encore plus que si elle avait été nue. C'est à ce moment qu'il comprit qu'il aimerait être son esclave. Elle aurait pu lui demander n'importe quoi à cet instant...

à suivre..?
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bon bon bon, j'ai essayé de part ce texte à saveur érotique, de tâter la thématique du touché, car j'ai pris conscience récemment, que c'était un sens qui n'avait pas été beaucoup exploité (il me semble). En fait, je vous l'avoue (ça reste entre nous hen?) ça m'obscède un brin. Je veux dire les gens qui touchent pour n'importe quelle raison leur interlocuteur de manière tout à fait naturelle(que se soit une tape sur l'épaule, ou encore saisir la main de lautre par réconfort, ou peu importe..) Cela me fascine... Je suis incapable d'ignorer ce genre de geste (même lorsque c'est moi, c'est que je touche les gens moi aussi, mais cela ne vient pas naturellement on dirait.)

enfin bref, jtanné de réfléchir pour aujourd'hui, on s'en reparle.

bye bye

Questions

Je me pose plusieurs questions ces temps ci: à savoir, premièrement, quel ratio fictionisme/réalisme genre.. qu'il est idéal de donner. En fait, j'imagine, il n'y a pas vraiment d'idéal...

mais bon par exemple, avoir comme décors de fond une guerre (qui serait de second, même troisième plan..), ou l'éminence d'une catastrophe intense.. car l'idée serait de donner un feeling d'urgence, il ne faut pas qu'il y ait une raison d'attendre. Les personnages doivent quitter. je pourrais, bien sûr, faire en sorte qu'ils partent sans raison extérieurs... Mais venant de l'intérieurs, je vais avoir trop tendance à l'écrire à la jackos (il serait trop difficile de pas inventer un Dean, qui se foutrait de tout).

Et, je ne veux pas non plus tomber dans le patern du récit d'anticipation tu vois?

Alors, voilà un peu où j'en suis...

Qu'est-ce t'en penses?

lundi 4 février 2008

tsé traverser l'amérique... c'est plus qu'une action, c'est un idéal à constament accomplir. je sais pas. je trouve qu'une voiture est un excellent hublot (ouf, jai fais une faute de frappe et j'allais écrire hublon!! ) sur le monde. j'y vois beaucoup de symbolique. et s'endormir sur la banquette arrière en traversant les plaines, et ouvrir les fenêtres en arrivant au bord de la mer et sentir l'odeur salin de la fin du monde! et s'arrêter au milieu du désert en voyant 5 km au moins de routes devant soi et derrière, et les arbres géants de californie, et les montagnes britisch colombiennes, et, et, et... bon encore. jarrete.

comme vous avez pu voir, je n'aime pas trop la théorie et la logique, et la rationnalité... mais j'ai décidé de plusse m'y intéresser.. ça pourrait m'être utile peut-être? enfin j'agrandirais mon champ :P haha

je jasais avec un pot, et il m'a fait comprendre cela: je suis plus un ''dude'' d'émotion, d'émotivité, d'images, comparé à vous deux.. vous êtes plus techniciens, chirurgiens littéraire, horlogé du langage (vous voyez? moi et les images..)... mais en même temps, j'ai mes forces également. honnetement, nous trois, lorsqu'on sera prêt, on fera surment une bonne équipe un jour. à vous de décider.
mais tsé javoue que la littérature, les arts et toute la patente, c'est un sport individuel pas mal également. mais bon mais bon . on verra bien

jvous aime
a+
http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/?p=70720868

today is the day

voulez vous voir quelque chose de chouette? non? bon. daccord, je vous le montre quand même!!

http://istheday.blogspot.com/2007/09/today-is-day.html

dimanche 3 février 2008

Ça y est, il faut que je commence; il faut toujours finir par commencer au fond, non? Alors voilà, le tout se clarifit de plus en plus je crois. J'aimerais bâtir mon histoire à la manière de cette chanson du Loup (Le dôme). Elle me donne toujours des frissons après toute ces années d'écoutes. Elle a cette rythmique que je cherche, il me semble, cette ''tonalité''. Et puis, bon la thématique n'y est pas complètement étrangère non plus..
Il s'agira de L'odyssé de quatre personnes incarnant leur époque, avec comme point de départ, la mort de celle-ci.
J'aimerais parler de mon époque comme Miller l'a fait; avoir la rythmique, la gravité et la légerté de kundera; l'intensité de Camus; et la plume de Barrico.
Non mais avouez que cela serait complètement fou et génial! les gens se tueraient de joie et de désespoir dans un même geste!
Les éléments sont pas tous en place encore pourtant... je bloque ici et là. Comme par exemple, je me demande toujours la place que je veux accorder à l'action. Je suis réticent à l'idée à baser mes idées sur les actions. Cependant, un truc à mon avis très pertinent que Jacques poulin à dit un moment donné à propos de notre littérature au québec: nous sommes le produit du métissage de la littérature américaine (actions) et française (idées), et pour lui, l'idéal serait une harmonie des deux approches pour notre littérature québécoise.
Enfin bref. Je ne sais pas trop quoi en penser.
Le problème reste donc complet.
J'aimerais cependant utiliser une narration de deux ou trois voix, avec des tons très contrastés.

tsé genre un texte un peu trash là, mais intelligent.
quelque chose qui aurait la porté sociale d'un kerouac.

enfin je cesse de rever et je m'y mets :P

jvous aime
a+