lundi 28 janvier 2008

bon je vais mieux. jtun peu plus stable.
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jattaque le joueur, de Dostoievski
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jai beaucoup d'impression de déjà vu, ces temps ci. comme si toute était normal.
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un autre cycle commence, je crois du moins.
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jfeel full paranormal/ésotérique

samedi 26 janvier 2008

ben oui!

ouin sérieux la, je crois que je vais tout arrêter. vois-tu j'ai peur. je me réveille jcapote, jme couche jcapote.. ça me fait trop mal. pis jai connu ça avec l'autre, tu comprends? jvois toute les étapes me revenir dans face comme un film poche, qui reproduit deux fois la même scène pour montrer something d'angoissant où chez pas, bah j'invente encore. vois-tu j'invente tout le temps. ma vie s'invente au rythme des sourires (avec lesquels je me construis des vies. heille mezant la. laisse moi t'observer 5 minutes pis jtinvente ta vie la!) pis en tk, je le pense que j'ai de la force pis de la créativité! siboire ! jpense juste que je fais peur car je suis trop intense! c'est vrai. c'Est juste que je bloque mon émotivité jusqu'à ce qu'elle sorte toute en gros paquet ou tout croche ou ( insérer un choix de réponse ici) .. pis jcomprends la.. mais fuck jai tant à donner jpense. tk pour vrai la je suis sous-estimé... mais c'est un peu de ma faute, je projettais pas une image adéquate. jassume

(non jpas saoul!)

avant j'avais des remords aujourdhui jassume. c'est vrai que c'est pas tout le monde qui rentre facilement dans mon cercle, qui partage mes patentes et moment de frénésies. c'Est pas à tout le monde à qui je débale mes trips. j'ai construit ma vie sur la sincérité d'abord. maisje suis totalement sincère envers ceux que je respect/admire/aime .. les autres, ben c'est des figurants dans mon théatre, c'est tout! c'Est pas méchant! j'ai juste pas à leur faire endurer/profiter de ces trucs là... mais en même temps je garde le concept d'échange.. pour vrai là jchui pas un gros égoiste. jpartage des trucs vraiment fou, avec des gens qui ne sont pas dans mon ''cercle'' (jai dlair d'un gourou d,une secte ou je sais pas trop loll)... mais bon jarrête de m'expliquer, j'ai pas à le faire au fond. .


jrevois le même film qu'avec M-C tu vois, c'est pas normal, j'angoisse souvent à cause de cela... je veux pas!! criss stu moi? (ben non jpas fâché :P ) mais sincèrement, tu sais ce que j'aime de toi? c'est que j'ai l'impression de parler le même langage. je suis sur que tu comprends ce que je vx dire en ce moment . pis des gens avec qui je parle le meme langage, jles compte sur les doigts d'une main genre ..

je me suis toujours bien entendu avec les marginaux, des gens un peu seul (avec leurs idées surtout), qui ont cette espèce de vie ... jles appel cette ''race de monde'' che pas, ya plusieurs race de monde (ceux de bars, les pickers, les nomades, les artistes, les bureaucravates, les comédiens, etc à l'infini) mais ya cette race de monde, dont (je crois) tu fais parti, c'Est ceux qui ont la perceptions des choses, cette sensibilité, qui te donne le pouvoir de .. (je trouve pas le mot) le pouvoir de.. dire dequoi, les changers au points qu'ils vont en brayer .

fake c'était cela que j'avais à dire ce soir, chere amis, juge, et témoin de mon épopée.
vous pourrez pas dire que stait cheesy, et artificiel ce matin ! ;)
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pis che pas, je cherche depuis un bout, une technique narrative pour faire un solide monologue qui serait un bon compromis entre la sincérité (+émotivité), et la clarté (et faire passer un solide message comme du monde)

quesce vous en pensez? (ok, on se gêne pas pour les commentaires, je suis pas méchant. je suis gentil lol )

bon je vais me coucher, le soleil se lève sibole..
jvous aime en criss

-sym-

vendredi 25 janvier 2008

il fait froid pour dormir seul dans un lit double je trouve

jeudi 24 janvier 2008

lettre à mon coloc

salut charles,

je sais que tu habites à moins de 20 pieds de ma chambre, mais je t'écris quand même un e-mail ce soir. Il y a bientôt 15 ans que l'on se connaît, de la cours de cette école qui nous a vu devenir des brutes du ballon chasseur, jusqu'au seuil de nos vingts ans, aujourd'hui calvaire (cheveux blancs? pas encore)..
Tu te souviens de cette lettre que l'on s'est écrite dans notre cours d'économie à la polyvalente? ben je sais pas pour toi, mais pour moi c'était bourré de signification. Je ne sais pas actuellement où «ce contrat d'existence» se trouve, mais il va nous rebondir en plein visage un jour, ou sinon il y aura ce mot dans la bouteille que j'ai enterré à mes vingt ans. Je sais pas trop quoi en dire en ce moment, car cette lettre que je t'écris est un brin improvisé, elle se veut à mi-chemin entre la littérature, la confidence, et l'introspection. Je vais la publier sur mon blog, pour une raison que je n'ais pas, elle non plus, encore trouvé. à l'exception peut-être du fait que je ressens le besoin «d'avoir des témoins» à cette échange.
Je parlais de cette lettre tout à l'heure, puis j'en viens à la conclusion que nous avons fait cela pour de communes raisons. Je veux dire, au delà de prendre une photo très partielle de notre «état d'être», nous avons en commun cet ardent désir de rester fidèle à nous-même; je crois que cela est une valeur que l'on partage (et avoir des valeurs en ce début de siècle est une richesse tant qu'à moi). Nous avons fait cela, j'imagine dans le but de nous confronter plus tard, et dans les moments de souvenirs, à ces exigences que nous nous étions fixé. Mais nous changeons, bien sûr.
Tu sais, j'ai la certitude que l'on peut accomplir de grandes choses toi et moi, SI on réussit, chacun à vaincre nos «mauvais patern». Nous ne sommes pas des génies, je crois. Cependant, je crois qu'il en est mieux ainsi; tu sais les génies n'excellent que dans leurs domaine, et pour poser un regarde un tant soi peu objectif, et avoir des visées réformistes, voir même révolutionnaires, il faut une vue d'ensemble. J'ai cessé récemment de rêver d'être comme eux. Je ne dis pas cela avec condescendance, ni mépris. J'ai longtemps rêvé d'être de cette race de gens qui vivaient de certitudes, et de bières. Tu le sais comme moi, nous travaillons dans le même milieu. Il y a une éternité que je me suis pas «oublié» sur une piste de danse, ou dans une défonce totale. Je ne peux que freiner mes angoisses, réticences, et émotions; je ne peux désormais plus les oublier. Notre civilisation charles est malade, le sens tu? Regardes ces visages dans les métros à l'heure de pointe, regardes notre génération qui a abandonnée ce quelque chose dont je ne sais nommé (je n'irais pas jusqu'à parler d'idéaux, peut-être plus un terme se rapprochant du verbe rêver, on ne rêve plus à présent, nous sommes raisonnable), regardes cet échec des arts de réformer la société (nous pourrons en discuter si tu veux), regardes ces garçons qui n'aspirent à rien si ce n'est que la jouissance (au sens large du terme), regardes ces filles qui n'aspirent à rien si ce n'est que la jouissance (au sens large du terme).
Pis les filles charles! Notre éternelle sujet de discussion! (''est de dos simon! jvois pas!!'') (''les filles c'est l'enfer'') lol. Même si nous avons pas le même parcours, j'ai tout de même la certitude que nous avons quelques affaires en commun. «Tryin to find a woman whos never, never, never been born.» led zep ... ah pis je ne sais plus, j'ai l'impression de me perdre dans ce que je voulais dire:

Nous aurions la perfection, on s'en contenterait pas parfois j'ai l'impression.

ah pis l'amour? pour ma part elle n'a été que destruction et auto-destruction jusqu'à maintenant, mais la plus belle source de rêves, d'anticipation, et d'espoir genre. j,y suis mort à mainte reprises, j'ai essuyé humilliation et défaite, mais également j'ai su me prouver certaine choses également en lien avec mes convictions et valeurs dans les actions que j'ai porté.

mais fuck
on s'est tellement magané souvent à cause de ça! (?) j'ose mettre un point d'intérogation car la question suivante me vient à l'esprit au moment où j'écris ses lignes: était-ce vraiment pour cela?

moi les gens m'énervent de plus en plus. plus j'avance, et rencontre des gens, moins je me sens de la gang genre... meme chose pour les filles.. elles deviennent si rares à exister devant mes yeux (dans l'optique que ceque/qui ne connaissont pas n'existent pas)... pis ceux (surtout celle) avec qui j'ai l'impression de parlerle même langage..ben c'est irréaliste.. tu connais mon histoire.. mais tout cela à peut-être été pour le mieux.. je me le demande. quel est mon problème ? tsé j'essais vraiment de pas trop m'autodétruire en reproche ces temps ci, alors je soulève la seconde question: quel est leur problème? lol elles finiront par succomber j'en suis sur.

mais fuck je le sens que chui capable!! d'atteindre mes rêves! ctu prétencieux le dire?! je le sais que je vais les épater un jour...

enfin. voilà.
ce fut mon ti e-mail

il y avait pas vraiment d'objectif d'exprimer quelque chose en particulier, juste brasser la marmitte dans le fond, jte suggère l'exercice, et de lire du henry miller à t'en pêter la tête sur les murs.

-Sym-

mercredi 23 janvier 2008

fuck! j'ai tué une idée! je lisais du Miller dans le métro, j'étais arrivé à jean-talon, je suis sorti du wagon, pis jai eu la certitude davoir une criss de bonne idée la! jvous jure! jte jure!

j'ai décidé que j'allais la mettre sur le blog et blabla, puis le con que je suis, j'ai continué à lire mon bouquin! l'idée s'est dilué dans d'autres puis, elle est morte. pis en veux-tu une bonne? quelques pages plus loin dans mon livre, la phrase suivante s'est foutu de ma gueule (ou elle a compatit, c'est selon) :«Pour moi la souffrance la plus épouvantable, c'était de voir le mot périr avant même qu'il eût quitté mes lèvres.» Venez me parler de hasard maintenant! pff c'est pas compliqué la! je suis la réincarnation de Miller! haha non jdéconne, mais siboire la!

----(changement de sujet)

hey comme vous savez peut-être, les mayas ont prédit une quasi fin du monde pour 21 décembre 2012. http://fr.youtube.com/watch?v=QaniSfTuWAk

où serez-vous ce jour là?
où seras-tu?

tk moi je mets pas une cenne dans mes réers :P

--------(encore)



heille sérieux jai vraiment peur par boute, mais en meme temps bon, c'est comme ça c'est tout.
xx

vendredi 18 janvier 2008

OUBLIEZ MOI À PARTIR DE DEMAIN.

et

jfeel pour tomber en amour.

jfeel pour mourir genre. osti que jaimerais mourir. nah. mais batard ... j'ai l'impression de chercher quelqu'un ou quelque chose qui existe pas, jtanné de respirer en vain .

mardi 15 janvier 2008

la magie

Lis ça:

«Il était plus mort que vif, étant mort et vide, au delà de tout espoir de résurrection en ce sens que son voyage l'avait entraîné par-delà les limites de la lumière et de l'espace et qu'il s'était blotti, en toute sécurité, dans le creux noir du néant. Il méritait plus l'envie que la pitié: son sommeil n'était pas une accalmie, un intervalle, mais le sommeil même, somme de toutes profondeurs, et de là le sommeil en soi-même toujours se sommant, et toujours plus profond au tréfonds s'enfonçant, au sommet du sommeil tel au fond du tréfond du profond assommé s'enfonçant, au sommeil des grands fonds tous sommeils consommés, au profond des sommeils sommeillant du plus doux des sommeils du sommeil. Dormail. Dort. Dormira. Dor. Dorm. Dormez mon père, je vous en supplie, car nous qui sommes éveillés, bouillons aux chaudières de l'horreur...»

fuck ça c'est de la magie ! Le génie littéraire peut, tant qu'à moi, se résumer à ce type de tour de force. Écoutes! Maîtriser la forme pour en jongler des monologues aussi fluides et avec une rythmique aussi pertinente (simulation? hum, je trouve pas le mot, mais disons simulation) avec une simulation du sommeil comme lorsqu'on est entre les songes et la réalité. MAIS EN PLUS, le propos est très intelligent, et amène une réflexion très yeux-dans-les-yeux de cet homme qui n'a plus la flamme de l'existence.

fuck! c'est à cela que j'aspire. je veux avoir de la magie..



je parlais bien sûr d'une citation à la page 198-199 de tropique du capricorne, de Henry Miller.

vendredi 11 janvier 2008

mercredi 9 janvier 2008

trash texte

Je ne suis pas capable d'écrire sur du papier. Alors je blogue criss

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between the lines
étincelle, j'en veux une. alors gorgé. de vin, merde.

je sens le désastre.

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par terre, il y a ma voix. j'entends mon époque qui résonne.
je perçois à peine les tremblements de tes mains.

par terrre joie,
odeur agréable. j'aime
j,assume tout. le chaos de mon cerveau... les embouteillages les constipations d'idées. ça bloques merdes, un peu plus à chaque gorgés, quand ça sortira?
l'idée sortira
ballet (danse, sourire et personne mortellement belle) de certitudes. images de décadences. souvenirs de révoltes. abandon du futur.
douce main sur ta hanche nue.
m'accrocher à une image, me broyer dans celle ci. imaginer, anticiper, fantasmer jusqu'à l'abandon, jusqu,à lusure spontanée et l'arrêt. jusqu'à la mort du présent je suis sur que je vais être bon. fuck jai plus à donner que des bons mots, et dla littérature. c'est clair que je vais être bon amant. et quand j'y crois, jsuis trop intense. ça ne peut mal aller. je m'interpose dans l'espoir d'une réalité. je m'Arrache à l'affiliation d'une attention. je cotois la grossesse d'un chef d'oeuvre. fuck. je le sens que je porte le bien. putain que c'est prétencieux, et exercice de style. mezant que jaimerais t'embrasser. mais j'y crois aussi que je vais rocker la place plus tard. . je trouve ça con y croire tant à la limite, mais bon.. j'ai l'impression que j'ai quelques trucs seulement à règler pis jaurai les armes d'être un héro. tsé ceux avec les bons mots. MA quête la... ouais, ben j'la fait en pensant à ça. c con, et limite, trop spontané.
vois-tu jsuis ambitieux que yable. ça me ronge. c'est mon mal, ça sera ma déception, et ma consolation.
on jouait à un jeu moi et charles hier , on prenait un paquet de carte en donnant une intention aux quatre symboles. exemple: coeur était réussite, pique oui mais avec mauvaise intention, carreau = ctait le destin, pis trèfle non. il y a eu plusieurs révélation. J'ai eu plusieurs bonnes et mauvaise nouvelles. il y en a eut une qui s'est réalisé. j'ai eu peur. jai peur plus souvent que tu penses tu sais? Je suis un guerrier qui a peur. (jaime cette phrase, non finalement...)
tsé les criss de blogues là, ctu pour ce donner l'impression qu'on n'écrit pas que pour soi?
fuck Miller me tue: javais parlé de mon top 4? je ne suis pas encore capable de classer, mais il y a miller, kundera, camus, et baricco
je suis sur que je serais bon amant, suffit que j'arrete de penser et que je déarme mes peurs de rejets pis watch out.
jaime trop mon idée de personnage, ce fuck de johnny starh. il me colle. quand je fantasme je suis lui. c'est cave. trashy héro. trop kitsch, je vais l'écrire son histoire, mais merde que chui quétaine. heille l'orgienalité. wow les jeux de mots de défoncé. HEILLE c'est ça j'apprends, mais j'aurai bientôt 21, et dans une éternité 27. ahhh et pourquoi? ayoye que j'aime ça <
bon je suis satisfait qu'est-ce t'en penses? je ne crois pas t'avoir déjà exposé mon côté un brin plus trash ..
j'espère que Mistral aimera...
jean claude richard rock
bon jvous laisse, bonne journée, jvous aime
xx
sym

samedi 5 janvier 2008

Je relisais aujourd'hui mon vieux blog http://simonpelletier144.spaces.live.com/ que javais commencé à 15-16 ans, il me semble, puis jai trouvé un commentaire d'une lectrice, sur un texte qui faisait le bilan de mon année 2006, qui m'a troublé un peu:

liberté.........
écoute,jai commencé a te lire ,et oufff,sa ma calmer,moi jai 32 ans la medications je lait acceptée a 30 ans ,je suis incapable de travaillé ,a cause de mon atttitude anormale ,face aux autres (normal ...fuck nous ont est des 110% dans la tete (la maladies des grands hommes vas voir.jai 1 probleme de coke jai arreter 1 mois et oups,vive les meetingA.A car C.A sé trop électrique .kiss kathxxxxxxxxrécrit moi si tu veux ont se comprenxxxxxxxxxxxx


pourquoi l'ais-je calmé? Pis pourtant c'était un texte relativement soft et cheesy que je n'aime pas trop relire aujourd'hui...

troublé
Un peu plus misanthrope aujourd'hui. Je suis déçu. tsé je pensais à tout plein de trucs du genre: pourquoi j'attire ça ? j'essayais de comprendre ma lacune, dans une autre de mes rages silencieuse, tsé chez pas, toute revirer à l'envers changerait quoi ? yaura toujours des criss d'étudiants en droit qui viendront se saouler dans un marathon de bière au pub (?) tsé du genre cave... oh que jai eu du plaisir cette nuit à me faire du fric pendant qu'eux flaubait le fric de leur parents. je leurs souriais, je parlais même en anglais en me risquant quelques blagues, je m'améliore, je suis fière de moi. J'aurais aimé être plus saoul par contre, avoir su, jlaurais fumer à moi tout seul ton joint mon josh! Enfin, c,est pas très grave, saoul, geler, ou sobre, je suis gentil. tsé dans lgenre à sourire après une mauvaise nouvelle? à prendre ça avec philosophie pis toute la? ostie que jtun bon gars!..

mais merde à qui jpeux m'appuyer? depuis une semaine, je perds, me semble tout plein de point de repère ces temps ci, un a un ...

tsé sa dérape.

la confiance. ..
la distance. ... rien est de mon bord.... ..

Il me reste mes vieux chums.. osti que jles aime. tsé genre ils me trahissent pas pis toute.. je suis pas une boué émotive avec eux, même si on se braille presque din bras souvent.. tsé on s'aime genre jpense.

anyways jm'en calice stait pas dût (ostie que chui philosophe) pis jai hate de recommencer les cours, un beat plus normal je l'espère. tenter de recommencer quekchose en solo genre ma vie. il faut que japprenne à dealer la patente en solo sérieux la.


jai souvent trop confiance me semble. Tsé joublie que certain peuvent me faire dla peine car eux se vengent de leur peine antérieur ou che pas trop. mais moé pourquoi je le fais pas? osti que j'aimerais ça me payer la liberté d'être un osti de sans coeur, dans le sens penser à moi seulement, faire du fric, fourrer, me dire qu'ils vont faire les séries stannée, marcher dans la rue pis reluquer les jambes des filles agrémenté de commentaires de mise, croire en la stabilité, tsé jaimerais ça être de cte race la: $$, me foutre des autres, fourrer, étudier en droit, ou dans un domaine sérieux à s'en trancher les veines, dans le sens JOUIR là. un peu comme ma citation de Miller.

chui vraiment content d'avoir découvert Henry miller; dans mon top 3, il tombe à un moment de ma vie qui n'est pas si innoncent il me semble. Comme une réponse, à ce qui m'arrive, et comme je dois dealer ça... c'est rien de grave.. je vais essayer d'autre point de repère.




bon par où je commence?

vendredi 4 janvier 2008

Citations

«Quiconque, par excès d'amour, qui est une chose monstrueuse après tout, meurt de son malheur, naît à nouveau pour ne plus connaître ni amour ni haine, mais pour jouir.»

MILLER, Henry, Tropique du capricorne, p. ??

«Dès que vous vous payez le luxe de penser ''différement'', vous cessez d'appartenir à l'amérique. Et du jour où vous devenez différent, vous vous trouvez transporté en Alaska, dans l'île de Pâques ou en Islande.»

MILLER, Henry, Tropique du capricorne, p. ??
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bon voilà des citations un peu chaotique.. mais c'était un prétexte pour souligner à quel point cet auteur me ''parle''. Il porte un regard très matérialiste et spirituel de l'Amérique, et ce côté trash... J'aime.

jeudi 3 janvier 2008


dans les rocheuses et aux pieds de l'océan


zion park utah, au sommet de angel landing, ceci est le pied à j-s
Il y avait elle, qui était assise là. Elle fumait, en pensant; à un homme probablement.

Elle était assise là.

Un tremblement constant animait la main de l'homme derrière le bar. Il était mon ami.

Je voyageais beaucoup.

Elle s'assoyait souvent aux côtés du pianiste, et chantait l'humeur du temps: souvent triste et violent.

On disait que l'homme derrière le bar n'avait jamais quitté l'établissement.

De longues jartelles noires ne nous volaient pas notre fixation pour son regard.

Nous étions seuls souvent.

Elle balançait sa jambe au rythme des accords.
Le pianiste la fixait pour ''garder le rythme''.

Cette chanson me rappelait San Francisco, la mer, mais surtout le chemin jusqu'à elle. Nous avions qu'une valise, elle n'en avait pas. Je croyais que la musique était le plus bel endroit. Elle chantait.

Je ne m'arrêtais guère plus qu'une semaine.

Mais cette fois-ci, nous l'avions tué. Sans aucune aide de personne. Il était gras et banquier, et buvait du cognac, chaque fois un double.


Il me dévisageait. Je chantais. Il semblait ailleurs. J'aurais aimé voyager. Il venait du Canada.
Il semblait usé.
Le pianiste oublie ses accords à me regarder les jambes.


Il y avait un mexicain qui dormait, bien sûr.

---FIN DE LA PHOTO---
**guitare hispanique, fast picking**

Le barman était vidé. Sa vie était une bouteille qu'il vidait. Mais il avait toujours un révolver chargé.

Elle avait un couteau.

Je ne connaissais personne.

Le mexicains marcha jusqu'au pianiste, déposa le canon sur le dos de celui-ci, puis lui fit éclater le coeur qui s'éparpilla dans les dernières notes.

Elle en reçu au visage.
Il lui donna tout son coeur

J'aurais aimer commander à boire mais le barman semblait occupé.
Je m'ennuyais de cette fille.
J'espérais la retrouver à SF ou tijuana.

Elle planta son couteau dans le coup du mexicain, qui portait avec classe la moustache.
Le sang salit la bouteille de cognac.
Elle ne servirait plus dans deux minutes. Nous avions presque tué le banquier, il pouvait me voir. Jétais le dernier qu'il verrait.

Le barman s'était suicidé, faisant éclater une bouteille
avec son crâne dégarnit.
Ils se vidèrent.

J'étais parti, elle resta là de longues minutes avant de quitter.
Elle dut se déhabiller et se laver.

Ses jartelles étaient foutuent.
elle irait jusqu'à l'océan.