vendredi 23 mai 2008

«Cigarettes and Coffees,
Du sable dans le nez,
Peur de rien, Miss lonely?
Grande inspirée.»

jeudi 22 mai 2008

«C'est peut-être cela qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir.»[ Louis-Ferdinand Céline ] - Extrait du Voyage au bout de la nuit

«Si on se laissait aller à aimer les gens gentils, la vie serait atroce.»[ Louis-Ferdinand Céline ] - Extrait des Lettres de prison

«Que fait-on dans la rue, le plus souvent ? On rêve. C'est un des lieux les plus méditatifs de notre époque, c'est notre sanctuaire moderne, la Rue.»[ Louis-Ferdinand Céline ] - Semmelweis

«On prend tout pour des chagrins d'amour quand on est jeune et qu'on ne sait pas.»[ Louis-Ferdinand Céline ] - Voyage au bout de la nuit

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Ben c'est ça Céline, M. moi-j'ai-la-vérité-et-du-génie! Tu es dégoulinant d'une poisseuse vérité ouais! J'oublie l'instant d'un billet ton passé facho, car ça c'était vraiment con, je comprends pas trop encore pourquoi un homme de ton émotivité ait pu en venir à ces conclusions.. mais bon, mais bon je vais lire tes bouquins pis jte reviens la dessus, enfoiré!

Pis ouais, on mélange tout à 20 ans! On fout tout dans le même panier absolutiste. Le centre de l'univers, c'est nous! eurk, voilà pourquoi la déception, on finit par comprendre que nous ne sommes pas la solution, qu'une petite partie au mieux! Moi ça me console un peu. Je veux dire ça enlève une pression immence, mais cela amène par contre pour effet, un repli stratégique sur soi comme je mentionne plus haut.

On se donne des objectifs pour ne pas trop virer fou: Lorsque j'aurai mon diplome je serai heureux, lorsque je rencontrerai une femme super je serai heureux, ou encore on regarde par dessus notre épaule via une gigantesque album photos qui agit comme un prisme sur notre persception du passé. Idéalisons.

Moi aussi je prends tout pour des chagrins d'amour. criss. cela fait une belle façade à un truc que je ne verbalise pas encore.

Mais bon, sibole c'est emo tout cela, je suis à veille d'être universitaire si je ne fais attention! imagine. je vais vouloir donner un sens profonds à toute les niaseries qui vont me passer par la tête!! ayoye imagine. je vais parler en faisant de grands gestes et en buvant du café! oup!.. (gêne)

vendredi 16 mai 2008

Encore une fois, cette été, nous prendrons la route question de traverser et retraverser ce bordel de continent qui me parle tant. Nous descendrons jusqu'en Nouvelle-Orléans, puis ensuite San Diego, puis ensuite on remonte au Canada dans la vallée puis ensuite le québec. Un gigantesque carré (rouge?). Moi à l'ouest et toi qui va à l'est. Je suis de plus en plus convaincu en mes thématiques du mouvement et de l'urgence, puis j'ai trouvé celle qui accompagnera le narrateur. M'en voudras-tu si c'est toi? J'espère que non. J'ai tant cherché. Et cette année, je me demande sérieusement, pour la première fois, ce que je vais aller chercher à l'autre bout. Mais de toute façon, il n'y a qu'une seule personne qui aurait pu me faire rester... mais bon mais bon, je tombe facilement dans le mélo-drame-kitsch-et-du-hon!!-simon-t'es-trop-émotif-, ce ne sont que des mots, je suis en littérature, je le sais bien. Ben oui, je suis émotif, MAIS PAS ÉMO, comme vous autres bandes de émo!!

Avec qui je vais dire: «gnagnagna je suis ténébreux!» et «Fuck les cons!»? , je sais je sais, il n'y a rien de définitif, tout change si vite. Regarde il y a six mois! Mais bon, ce fut ma petite fin du monde à moi, mon 21 décembre 2012. égoistement. Mais bon mais bon... Je te souhaite de trouver ce que tu cherches, très sincèrement, Miss Lepidoptera Ière.

jeudi 15 mai 2008

débat

J'ai fait lire à mon coloc mon esquisse de chapitre, pis on a débattu durant une bonne heure et demi à savoir si l'identité se forgeait dans le passé, ou dans le futur... j'ai l'intimide conviction d'avoir raison sur ce point.. :

Notre identité (dans le présent) est forgé en grande partie, de par les influences de l'ensemble de nos diverses expériences, par ce que nous avons été (dans le passé). Et nous voulons être (futur) en fonction de ce que nous sommes actuellement (maintenant, donc avant)... à mon sens, nos ambitions ne tombent pas du ciel, elles viennent, en réaction à des événements ou autres trucs passés..

Lui m'accuse de défaitisme, de consentir que notre identité est forgé en grande partie par le passé, car c'est de mettre sur le dos du passé nos défaites et réussites actuelles. Lui, affirme pour sa part que nous sommes (notre identité) ce que nous voulons devenir, donc nos ambitions... notre être se crée en fonction de notre fantasmatique ... on se définit par nos désirs et fantasme?


qu'en pensez-vous? cher(e)s lecteur(e)s, et témoins de mon épopée

mercredi 7 mai 2008

Bon c'était décidé, j'en ferais la personnage principale de ce bouquin. Vous savez ce bouquin, sur l'urgence, où il y aurait des bordels de monologue qui feront prendre les pages en feu, ce bouquin pour lequel je voyage depuis 3 ans, question de faire le plein d'images, ce fucking premier bouquin. Elle sera là avec l'autre protagoniste, elle partira par hasard comme ça, car fuck les cons dira-t-elle. BEN OUI, pourquoi partir? pourquoi mes personnages doivent absolument ne pas être où ils sont? Je ne veux pas faire un road novel criss. gna gna ''on se défonce, on est des artistes trashs, gna gna on prends la route comme des paumés, car fuck les cons!'' NON! Ailleurs n'est pas meilleur, c'est simplement l'Autre. Là où on ne comprendra jamais vraiment tout, lui ou elle qui est différament, car il ou elle n'a pas la même histoire.

J'aimerais avoir un brouillard kafkaïen dans cette histoire.. je ne sais pas trop comme le faire par contre.. je veux garder des noms de lieux.. mais c'est quoi je pourrais enlever pour perdre le lecteur?


«Les pieds sur le tableau de bord, jean replié jusqu'aux molets, elle fume en écrivant. Miss lonely n'a peur de rien, d'ailleurs je suis certain qu'elle nous tuerait de sang froid si elle s'y voyait contrainte. C'était une louve, elle existait violemment, elle semblait s'accrocher à quelque chose ou à rien, ce qui lui donnait je crois, tant de force. Elle parlait peu, ou beaucoup. Je dois avouer que je ne croyais pas trop en ses idées, et elle non plus ne croyait pas trop en les miennes je crois. Parfois, lorsque j'arguementais sur un truc, elle me souriait tendrement (putain que je détestais ça! Traîte moi de minable plutôt!). Mais cependant, elle nous suivait quand même jusqu'à cette île fuck all du pacifique, dans laquelle nous avions tous misé. Moi non plus j'y croyais pas trop. je l'ais vu pleurer un soir, près du feu. Je me sentais comme dans un bouquin de jacques poulin...»
«elle n'a qu'une phrase à dire...»

jeudi 1 mai 2008

bouette

Un messie? Il m'est si facile, mais si difficile à la fois d'anticiper un mets si utopique. Mais si! je suis carnivore

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Je marchais sur St-Laurent depuis un bon bout déjà:

«Je dérape souvent ces temps ci, je me mets à penser trop rapidement. Ca commence par un café ou deux, puis je sens des trucs me venir, une sorte de créativité brûlante, suivit d'une fuck angoisse qui déchire les idées en images sans fin. Je les entends rire dans la cuisine, ils jouent. Je songe souvent à elle en boucle, je dois éliminer mes réflexes émotifs. Puis fuck, je dois partir, j'ai recommencé à écrire donc c'est bien. J'élabore des monologues un peu chaos, mais je m'en lasse déjà, c'est comme si lorsque je manie bien quelque chose que je m'évertue à créer, je le détruis car ça devient con. Je monte un sale monologue, il y a comme une digue de mots qui se crée, le plus difficile, c'est de faire pêter la digue, au bon moment. Tu retiens le méchant puis paf, un crescendo après voir brûlé une clope. Je me dis que l'amour est mal foutue, on aime ces gens qui nous disent ''tu es bien'' durant un temps, puis ensuite qui nous foutte notre mirroir en plein visage. Ces gens ne diront jamais ''t'es un minable'', ou ''putain que tu es ennuyant'', et c'est bien cela le pire, car on anticipe. J'ai toujours été aimé par tout le monde et cette dernière qui arrive dans ma vie via la côte nord. Elle m'aime puis, quitte car elle semble avoir vu le fond. TERREUR. ou c'est peut-être moi qui a vu le sien. Je vais retourner vivre à Whitehorse ce printemps à la fin de mon bail. Je vais vendre mes meubles puis m'acheter cette camionnette, ensuite je verrai. Je ne sais pas ce qu'il va se passer, ya une putain de guerre qui se prépare. Je ne pense pas l'amener avec moi, à moins qu'elle me le demande.»

Merde que j'aimerais faire de la magie avec les mots, me dis-je en attendant le feu vert. Une conne parle à son cellulaire, de la défonce du soir d'avant.

«Ce que j'aime dans mon boulot dans les bars, c'est ces moments de chaos où l'image et le son deviennent totalement indépendant du contexte (du fait que je suis dans tel endroit, dans tel vibe, etc). Cette image et ce son se colle plutôt à un symptôme, une analyse. Je sens vraiment au plus profond de moi des drames humains, mais aussi ces moments de magie. J'aimerais saisire l'essence de ces mometns.»


(comme bon tu vois? il y a aucune vie dans ces mots ci-haut!! tabarnak!)


Le boulevard St-laurent