jeudi 1 mai 2008

bouette

Un messie? Il m'est si facile, mais si difficile à la fois d'anticiper un mets si utopique. Mais si! je suis carnivore

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Je marchais sur St-Laurent depuis un bon bout déjà:

«Je dérape souvent ces temps ci, je me mets à penser trop rapidement. Ca commence par un café ou deux, puis je sens des trucs me venir, une sorte de créativité brûlante, suivit d'une fuck angoisse qui déchire les idées en images sans fin. Je les entends rire dans la cuisine, ils jouent. Je songe souvent à elle en boucle, je dois éliminer mes réflexes émotifs. Puis fuck, je dois partir, j'ai recommencé à écrire donc c'est bien. J'élabore des monologues un peu chaos, mais je m'en lasse déjà, c'est comme si lorsque je manie bien quelque chose que je m'évertue à créer, je le détruis car ça devient con. Je monte un sale monologue, il y a comme une digue de mots qui se crée, le plus difficile, c'est de faire pêter la digue, au bon moment. Tu retiens le méchant puis paf, un crescendo après voir brûlé une clope. Je me dis que l'amour est mal foutue, on aime ces gens qui nous disent ''tu es bien'' durant un temps, puis ensuite qui nous foutte notre mirroir en plein visage. Ces gens ne diront jamais ''t'es un minable'', ou ''putain que tu es ennuyant'', et c'est bien cela le pire, car on anticipe. J'ai toujours été aimé par tout le monde et cette dernière qui arrive dans ma vie via la côte nord. Elle m'aime puis, quitte car elle semble avoir vu le fond. TERREUR. ou c'est peut-être moi qui a vu le sien. Je vais retourner vivre à Whitehorse ce printemps à la fin de mon bail. Je vais vendre mes meubles puis m'acheter cette camionnette, ensuite je verrai. Je ne sais pas ce qu'il va se passer, ya une putain de guerre qui se prépare. Je ne pense pas l'amener avec moi, à moins qu'elle me le demande.»

Merde que j'aimerais faire de la magie avec les mots, me dis-je en attendant le feu vert. Une conne parle à son cellulaire, de la défonce du soir d'avant.

«Ce que j'aime dans mon boulot dans les bars, c'est ces moments de chaos où l'image et le son deviennent totalement indépendant du contexte (du fait que je suis dans tel endroit, dans tel vibe, etc). Cette image et ce son se colle plutôt à un symptôme, une analyse. Je sens vraiment au plus profond de moi des drames humains, mais aussi ces moments de magie. J'aimerais saisire l'essence de ces mometns.»


(comme bon tu vois? il y a aucune vie dans ces mots ci-haut!! tabarnak!)


Le boulevard St-laurent

1 commentaire:

Lumilla Farès a dit...

bon p-e au début un peu, mais je le perds vite, il faut que j'apprenne qu'il n'y a pas que des climax dans ces patentes la..