''Récemment, j'ai discuté avec une jeune femme qui a passé quatre ans dans la rue. Elle dormait dans les ruelles, passait ses nuits dans le métro ou les parcs... Un jour, après une surdose d'héroïne qui l'a menée directement à l'hôpital, elle a décidé de se sortir du trou et de trouver du travail. Savez-vous ce qui a été le plus difficile quand elle est revenue vivre «dans le vrai monde»? Ce n'était pas l'obligation de respecter un horaire ni celle de «s'habiller propre». C'était la qualité - ou plutôt la piètre qualité - des conversations. «Quand tu vis dans la rue, m'a-t-elle dit, tu ne parles pas de la température ni du dernier match des Canadiens, tu vas à l'essentiel. Les conversations sont profondes: tu parles de tes joies, de tes peines, de tes rêves, des expériences humaines que tu as vécues. Or, quand je me suis retrouvée dans un bureau, je me suis rendu compte que les gens normaux ne parlent que d'une seule et unique chose: ce qu'ils ont vu à la télé la veille. C'est tout ce qui les intéresse...» ''
ps: je suis tomber sur ça par hasard
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
2 commentaires:
Pour une fois que Martineau est intéressant! ;)
ouais!! je suis même surpris qu'il n'ait pas pluggé les accomodements raisonnables
Publier un commentaire