dimanche 2 novembre 2008

Amie misenthrope éternelle (et) lointaine insomniaque essoufflée.

Humain: «...2. Qui est compréhensif et compatissant, manifeste de la sensibilité.».

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Extrait parut dans la dernière édition:

«À commencer par l'utilisation du «Je»: il est complètement proscrit par la nouvelle réforme, car il amène à la confidence , donc vers une sentimentalité.

Mais parler de sentiments en termes objectifs et rationelles est fortement encouragé par le conseil, car cela amène à une démystification et une banalisation de la chose.

Évidement, chaque colère est lié à une pathologie, chaque tristesse, à un manque, et chaque joie à une stimulation chimique, cela doit être martellé jusqu'au ridicule.

La mise en terre de toute manifestation émotive, est le début d'une grande révolution, la fin d'une époque.

Inconditionnellement, adopté au C.A. du comité progrès, la nouvelle à été accueillit par un stoïque silence des milieux intellectuels et avec indifférence par la population, on peut donc parler d'un succès sur toute la ligne.

Et concluons par la célèbre citation de Francois de La Rochefoucauld: «Il y a des gens qui n'auraient jamais été amoureux, s'ils n'avaient jamais entendu parler de l'amour».
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Il y a plus d'amour-propre dans la jalousie que d'amour dit-il également. Mais bon, il ne s'agit que d'une opinion. Le contenue d'un cerveau, la pudeur d'une pensée. Je suis assis dans une chambre et j'écris un billet. Il ne s'agit plus de créativité, mais de monomanie. Me voilà devant l'écran depuis plus de 3 heures, j'hallucine un peu je crois, je creuse aussi, et puis vlan! des mots, lorsque la censure quitte. Le cendrier est le témoin de mon angoisse, oui oui. heille c'est tannant conceptualiser pleins de trucs abstraits comme ça. Ça coule pas, ça s'aglutine à l'orifice, ça se cristalise au bout des doigts, ça coagule dans la bouche, ça caille entre les dents et le liquide lacrymal se fige dans la paupière. FUCK!
jpas capable d'écrire criss.
Post-humain en tabarnak.

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